MinaSmoke

Vivre de ses créations

22/01/2017
MinaSmoke

Bonjour à tous,

je reçois régulièrement des messages de créateurs ou illustrateurs me posant des questions sur mon activité. Comment vivre de ses créations ? Quel statut choisir ? Cela vaut-il la peine d’abandonner son travail pour tenter sa chance et cela est-il vraiment rentable ?

J’ai reçu il y a quelques temps un mail d’Alexandra. Alexandra est graphiste et souhaitait que je lui fasse part de mon expérience au travers de plusieurs questions pour qu’elle puisse y voir plus clair dans son projet de reconversion professionnelle. Plutôt que de lui répondre par mail comme je le fais d’habitude, je me suis dis qu’il pourrait être intéressant pour certains d’entre vous que je partage mes réponses sur le blog. Voici donc les questions qu’elle m’a posé et mes réponses.

• Pouvez-vous me dire comment vous vous êtes lancée dans ce métier ? Quelles étaient vos envies, quelle idée aviez-vous comme projet au départ ? Est-ce que votre univers s'est dégagée au fur et à mesure de votre travail ?

Je dirai que mon choix de métier s’est précisé petit à petit sans trop réfléchir, comme une chose naturelle. Après un lycée arts plastiques, j’ai passé un diplôme en communication graphique (illustration, graphisme, packaging). Lors de mes études, j’ai découvert très tôt que j’aimais dessiner, j’intégrais ces dessins à mes projets d’identité visuelle et de packaging. J’ai donc naturellement une affinité avec le dessin appliqué sur des projets en volume comme des packagings ou des objets plutôt que des illustrations destinées à l’édition.

Après mon diplôme, j’ai commencé par faire un peu de storyboard, des couvertures pour des pochettes de CD ou encore des affiches dans l’événementiel. J’avais beau essayer de trouver du travail en agence de graphisme, à chaque entretien, je m’apercevais que c’était surtout mes dessins que les employeurs remarquaient.

A cette époque, j’ai eu ce qu’on pourrait appeler une crise existentielle. Marre de Paris, marre de chercher à rentrer dans le moule des agences etc.

Au détour d’une promenade avec mon mari, je suis tombée sur la galerie Art Up Déco, j’avais ce rêve depuis le lycée de pouvoir vendre mes peintures. J’ai pris mon courage à deux mains et demandé un dossier pour pouvoir vendre mes peintures et à mon grand étonnement cela à tout de suite fonctionné ! J’ai ensuite collaboré plusieurs années avec Carré d’artistes, ce qui m’a donné confiance en ce que je pouvais produire.

A cette époque je ne vivais pas de mon art, je travaillais en parallèle en tant qu’assistante d’un designer textile et papier peint, mais c’est à ce moment que j’ai réalisé à quel point le dessin devait absolument devenir mon activité principale. Tout simplement parce que c’est la chose que je fais le mieux ! J’ai bien entendu reçu et reçois encore des refus, des projets tombent à l’eau, mais je me sens à ma place dans ce domaine et je garde confiance en moi, même en cas de défaite.

Mon univers artistique était très différent de ce que je fais maintenant (et pour vous rafraîchir la mémoire voici quelques images). Certains illustrateurs trouvent très tôt leur style, mais pour ma part, j’ai du énormément produire et observer ce qui se faisait pour réussir à trouver ma touche personnelle.

Œuvres MinaSmoke 2007, 2008

Œuvre MinaSmoke 2009

A cette époque (en 2007), j’ai découvert sur internet toute une communauté d’artistes qui postaient leurs œuvres pour pouvoir les faire éditer sur des tee-shirts, des posters ou encore des badges / magnets : La Fraise, Monsieur Poulet, Libellulobar et surtout Amkashop. Cette dernière boutique / communauté m’a été d’une grande aide, j’y ai découvert des artistes avec qui je suis toujours amie, j’y ai vendu mes premières reproductions, mes premiers produits dérivés…

• J'ai lu dans votre bio, que vous avez créé tout d'abord des bijoux, de la papeterie.
Comment avez-vous financé le démarrage de votre entreprise ? Comment vendiez-vous vos produits (marchés, dépôts dans des boutiques, boutiques en ligne ?) Lorsque vous vendez vos produits en ligne, est-ce vous qui financez les produits dérivés ? Et où trouver les imprimeurs, les sous-traitants et les revendeurs ?

Les bijoux et la papeterie, au départ je les réalisais pour moi, je voyais dans le commerce des produits illustrés comme ceux de La Marelle, et j’avais tout simplement envie de me concocter pour moi des petites choses dans le même style. Je les ai ensuite offerts à mes amies, puis proposés sur un marché. A ce marché, une boutique m’a demandé quelques pièces… Et ainsi de suite… En 2007, je proposais seulement quelques pièces sur mon blog-boutique car j’étais surtout occupée par la création de mes œuvres pour mes galeries.

Petit à petit, on m’a demandé plus de bijoux, de cartes postales ou de carnets. Mais je ne me suis jamais dis « je vais financer mon projet ». L’intérêt de vendre sur internet, c’est qu’on a justement peu à investir, on peut tester la viabilité d’un produit rapidement avec ses clients, ne pas trop en produire, ou au contraire en faire plus selon le succès qu’il reçoit. La vente d’un bijoux me permettait par exemple de réinvestir pour l’achat de nouveaux matériels, et j’ai continué avec ce système de vente-réinvestissement pendant longtemps. A présent, je dépense plus en amont de mes créations mais parce que mes revenus sont plus stables.

Lorsque mes ventes sont devenues plus importantes et la gestion du blog-boutique vraiment compliqué, j’ai suivi les conseils précieux d’Anne-Julie Aubry qui vendaient en ligne ses produits depuis un moment, en ouvrant une boutique Etsy. Gérer une boutique sur une plate-forme m’a permis d’aller plus vite, mais aussi d’avoir une vision plus globale de mon activité (gestion des stocks, succès des créations, chiffres d’affaires etc).

Mais il ne faut pas se leurrer, vendre des produits n’a rien à voir avec une activité d’illustrateur. C’est un métier à part entière, qui demande un bon sens du commerce, de la communication, des connaissances en photographie, en gestion, en référencement… Tout un corps de métier que j’ai appris sur le tas, en lisant aussi beaucoup de conseils business, en testant auprès de mes clientes.

Je participe à très peu de marchés de créateurs car il n’est pas forcément compatible avec l’assiduité que demandent la gestion d’un commerce sur internet ou tout simplement avec la vie de famille. Mais j’ai des rendez-vous incontournables avec mes clientes comme pendant quelques années les marchés organisés par Fabrique Émoi, le salon Talents de Femmes à Rouen ou encore la boutique Ancre Noire à Dieppe. Bien sélectionné, un marché de créateurs est un lieu idéal pour tester ses créations en direct avec le public, se faire de nouvelles amitiés et tout simplement apporter un peu de piquant à notre vie de freelance qui peut parfois être un peu casanière quand on travaille à la maison.

Avoir une bonne présence sur internet m’a également permise de ne pas avoir à trop démarcher de boutiques, la plupart du temps ce sont elles qui me contactent. Au départ, pour faire connaître ma marque j’ai travaillé par système de dépôt, mais j’ai trouvé que cela avait pas mal d’inconvénients. Boutiques qui ne payent pas, ne renvoient pas les stocks ou alors dans un état pitoyable — carnets cornés ou avec empreintes des clients sur les pages, produits décolorés par une présence trop longue en vitrine… Pensez donc si vous travaillez comme moi dans la papeterie à prévoir quelques exemplaires de démonstration que vous sacrifierez pour que le reste de votre stock ne soit pas abîmé ! À présent, je ne travaille que par système d’achat via un catalogue que je destine aux revendeurs avec des tarifs adaptés.

Mais il ne faut pas généraliser, j’ai eu aussi de très belles rencontres avec des boutiques par système de dépôt, des gérantes honnêtes et motivées, il faut juste être exigeant sur le choix des boutiques avec lesquelles travailler.

Enfin sur la question de comment trouver des imprimeurs / sous traitants, il n’y a pas de recette miracle : le bouche à oreille et tester des collaborations. Je privilégie également les imprimeurs de ma région plutôt que de passer systématiquement par internet. Cela permet de pouvoir faire rapidement des essais, d’établir une relation enrichissante avec un artisan. Dans mon cas, je suis surtout concentrée sur le fait-main, je réalise donc la plupart de mes produits à la maison avec des machines semi-professionnels (impression, massicotage, reliure, presse des badges / miroirs…)

Procédé de fabrication — Badge MinaSmoke

• Comment l'éditeur Santoro vous a-t-il découvert ?

Je crois qu’ils ont découvert mes créations sur Etsy et que c’est ainsi qu’ils ont décidé de me contacter via mon blog. Au départ, il ne s’agissait que d’éditer des cartes postales et ce n’est qu’au bout d’un an qu’ils m’ont proposé de créer la collection Willow pour laquelle nous réalisons des produits dérivés. J’avais contacté sans succès à peu près tous les éditeurs français, mais c’est finalement ceux que je ne m’étais pas imaginée démarcher avec qui je travaille !

Collection Willow — Santoro London (1)

Collection Willow — Santoro London (2)

• Comment conjuguez-vous le fait d'être artiste / illustratrice et vendeuse de produits dérivés ? Avez-vous un statut d'auto-entrepreneur ? Ou êtes-vous à la Maison des artistes ? Pour arriver à en vivre, pensez-vous qu'il faut diversifier le plus possible son univers artistique (illustrations + produits dérivés) ? Est-ce que vous pourriez vivre que de l'illustration ?

Illustratrice et créatrice ont des statuts juridiques bien distincts. La Maison des artistes ne gèrent que le statut lié aux activités artistiques : vente d’œuvres originales avec des galeries ou des particuliers, reproductions numérotées, illustrations, graphisme. Les produits dérivés édités et le travail dans l’illustration de livre dépendent de L’Agessa (mais pas besoin de vous en occuper, si vous êtes à la maison des artistes et que vous avez une grande partie de vos revenus dépendant de L’Agessa, ils vous feront basculer automatiquement vers cet organisme).

Enfin le commerce en ligne avec le statut d’auto-entrepreneur (ou autre statut lié à la création d’une entreprise), le mieux étant encore de se rendre à la chambre des métiers pour avoir des conseils sur ce qui vous correspond le mieux.

Je n’ai pas d’avis arrêté sur le fait de diversifier ou pas son activité d’illustrateur pour arriver à en vivre. Cela dépend vraiment de votre profil. Chaque illustrateur à son point fort, certains jonglent entre l’illustration jeunesse et la création pour des produits. D’autres travaillent dans le textile, la décoration ou encore l’enseignement, la presse… Et si vous ne vous sentez à l’aise que dans l’illustration de livres, il ne faut pas se forcer ! L’illustration est un secteur très compétitif, on compte sur les doigts de la main les illustrateurs à succès, mais il est toujours possible de s’y faire une place. Chaque domaine demande une certaine approche de la profession, du savoir faire et je suis parfois déçue de voir que nombreux pensent qu’il suffit de plaquer un visuel sur un objet pour réaliser « un produit dérivé ». Si vous voulez vous démarquer, c’est bien plus que cela !

Pour conclure, je dirai qu’avec le recul, je pense que j’ai eu la chance de me lancer il y a dix ans. A l’époque, les échanges sur internet commençaient à se développer, les boutiques en ligne étaient à leur début, nous en sommes un peu saturés actuellement. Il y a tellement de créateurs, de boutiques en ligne, qu’il est plus difficile de se démarquer. Je suis plutôt de nature prudente, je recommanderai donc de prendre son temps avec la création d’un projet de ce type. Ne plaquez pas votre job du jour au lendemain sans avoir commencé un minimum à tester auprès du public vos créations, illustrations ou autres projets. Il vaut mieux prendre un mi temps et être un peu frustrée de n’avoir pas assez de temps à consacrer à ses créations que vivre dans l’angoisse de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois. Ensuite, quand les choses sont bien installés et que vous vous sentez prêtes, sautez le pas et donnez toute votre énergie à votre projet !

MinaSmoke dans son atelier

Beaucoup idéalise la vie d’artiste ou créateur — « je fais ce que j’aime donc tout va bien ». Ce n’est toute fois pas le cas. Gérer son entreprise demande énormément d’investissement, de temps, on travaille souvent le week-end, le soir, pendant les vacances, on a pas de chômage, d’arrêts maladie... Il y a aussi une certaine insécurité sur l’avenir, ce n’est donc pas une vie faite pour toutes les personnalités. Et je ne parle pas de la difficulté à conjuguer cela à sa vie de famille — la limite entre travail et loisirs est très mince lorsque l’on travaille à la maison. C’est par exemple pour moi le véritable challenge, j’ai tendance à me laisser envahir par le travail et ne suis jamais vraiment en repos. J’ai souvent l’impression de faire les choses à moitié et de n’être pas vraiment avec mes enfants ou mon mari et de ne pas être complètement au travail… Tout cela peut entacher pour certains la passion, et on réalise qu’il aurait mieux fallu garder en passe temps cette activité plutôt que d’en faire un métier.

Pour ma part, je n’envisage pas mon quotidien autrement. J’apprécie ne pas savoir de quoi sera fait demain. Les échecs et les frustrations je ne peux les éviter, mais je me sens à ma place et j’essaye de transformer tout cela en énergie pour m’améliorer. Et même si vivre de ses créations demandent quelques sacrifices financiers, je trouve mon bonheur ailleurs !

J'aurais encore mille choses à vous raconter dans ce long article, alors si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les laisser en commentaire, je pourrais par la suite mettre à jour cet article pour l'enrichir d'autres renseignements.

29 réponses à « Vivre de ses créations »

    • Merci ma petite Céline, toi qui me suit au quotidien, tu sais à quel point la vie de créateur n'est pas de tout repos!

  1. Merci pour ce partage Minasmoke, je me reconnais a pas mal d'endroits. Et être une femme artiste aussi , et maman. Bcp de choses a conjuguer.un vrai talent tu as en tout cas et en plus une sympathie accessible.continue de nous émerveiller, et merci

    • Merci Natacha, et j'aurais pu ajouter que sans mes créations, je n'aurais jamais vécu certaines expériences inoubliables comme ce voyage au Japon où j'ai eu la chance de te rencontrer!

  2. Félicitations pour ton parcours! Je suis ton évolution depuis le début finalement! Et j'ai vu tes œuvres ainsi que ton style évoluer avec le temps. Merci pour la citation et le lien.

    • Mais oui Frédéric, cela fait bien longtemps que nous collaborons et je me souviens encore du premier magnet que je t'avais proposé, le modèle Libellule :D

  3. Merci ! Le métier est très fantasmé, par le public et aussi parfois même entre nous! Je partage !

    • Oui c'est vrai, beaucoup pensent que les choses viennent facilement alors qu'en réalité chaque succès dépend entièrement des efforts que nous aurons fournis en amont.
      J'ai eu aussi très souvent l'impression qu'on résumait mon travail à : elle ne fait pas grand chose, des petits dessins ou des créations de babioles pendant que mon mari ramenait le vrai salaire !

  4. C'est un article très sympa et qui représente bien notre "génération" à nous, qui avont commencé il y a bien longtemps. Tes conseils notamment concernant la limite entre le travail et le reste de notre vie privée sont très justes, c'est quelque chose que les gens idéalisent.., travailler à la maison... depuis son domicile, mais c'est tellement compliqué au quotidien.. qu'il faut savoir dans quoi on met les pieds. en bref, bel article ma belle.

    • Je suis parfois un peu nostalgique de cette période d'émulsion créative où nous avions tous le temps d'échanger et partager nos créations.
      Et c'est en faisant ce petit bilan que je me rend compte à quel point tes conseils m'ont été précieux, merci encore!

  5. Il y a peu vous m'avez aidé à trouver un imprimeur en ligne pour mes cartes postales avec beaucoup de sympathie alors que d'autres créateurs n'ont même pas pris la peine de me répondre et c'est la toute la différence vous avez une grande générosité qui se ressent à travers votre travail. Ya 6 ans j'ai sauté le pas j'ai créé ma marque je dessine des modèles de point de croix et tout comme vous j'ai essuyé des échecs mais aussi de belles réussites ! Je commence à être connu dans le domaine de la broderie mais c'est un travail de chaque instant on vit à travers notre travail on ne le quitte jamais on a pas de vacances et pas un jour sans quitter l'atelier et même si côté finance c'est très serré le bonheur pour moi se trouve ailleurs !
    Vous avez un talent remarquable un don que peu de personnes savent travailler et exploiter mais ce qui vous démarque des autres c'est une fois de plus votre gentillesse et votre proximité avec vos clients
    Merci oui merci pour tout ça et longue vie à vos oeuvres
    Créativement
    Sabine

    • Merci Sabine! Je ne donne pas tout le temps "mes sources" côté fournisseurs, je passe beaucoup de temps à tester et essayer des nouveaux matériaux, imprimeurs etc, et passer par ce temps de recherches fait aussi partie du cheminement quand on créé sa marque.
      Mais honnêtement, l'adresse d'un imprimeur de cartes, ça ne m'est même pas effleurer l'esprit de garder ça pour moi. Il faut comme on dit, avoir la compétitivité bien placée, et rester ouvert pour donner des conseils est important.
      J'en ai profité pour passer sur votre site moi qui adore la broderie, je vous souhaite également beaucoup de succès et de longévité à votre marque!

  6. Article généreux Cherifa. ;-)

    Je trouve ta vision juste et lucide, et ton regard sur ton parcours clair... (mais je n'en suis pas étonnée ;-) )
    Ce que tu dis c'est que ton parcours est lié aux circonstances, au contexte du moment, etc.
    C'est intéressant de voir les rouages tout en gardant à l'esprit que chaque parcours ne peut être que différent bien entendu (je dis cela pour les personnes qui chercheraient des clés, des façons de faire...). C'est à chacun d'inventer sa voie et de suivre ses intuitions.

    C'est ça aussi la création... :-)

    • C'est très juste Cocco, et j'espère que cela se ressent dans mes propos. Il n'y a pas de recette miracle! Il faut travailler dur, garder les yeux ouverts et savoir saisir les opportunités qui se présentent. Avoir la tête dans les nuages mais les pieds sur terre ;)

      • Oui, je te rassure, tes propos sont clairs et vont dans ce sens (et pas seulement dans cet article mais en général)... Bises.

  7. Bravo, vous avez un talent qui m'inspire ! J'aime beaucoup vos créations que je trouve très romantique.

  8. De temps à autres je passe lire des nouvelles quand je vois la lumière allumée, comme une petite souris... Très contente de te lire, et de relire le chemin parcouru depuis toutes ces années ! Ton talent m'a toujours épatée :) bravo pour ta réussite, et je suis sure que l'avenir te prépare encore de belles surprises ! Je ne desespère pas de m'y mettre vraiment un jour aussi ;) bises

    • Merci beaucoup Alice, mais oui tu devrais vraiment vraiment te remettre à l'illustration! Tu étais celle qui de loin avait déjà beaucoup de maturité dans son style à l'époque de nos études!

  9. Merci pour cet article et vos réflections personnelles sur le fait de de lancer. Je suis en pleine réflection sur mon avenir pro et le fait de quitter un emploi salarié pour créer ma propre marque. Tous les éléments que vous mentionnez font partie des points que je dois approfondir encore mais j'aime tout particulièrement l'idee de tester avant de se lancer. Merci pour ce partage, j'adore votre style !!!
    Je vous recontacterai par la suite si vous le voulez bien pour échanger avec vous sur mon projet.
    Camille

    • Merci Camille, je pense qu'effectivement si vous avez un travail salarié, le plus sure est encore de tester vos créations et également de mettre à l'épreuve votre rigueur et motivation à travailler à la maison. C'est une organisation vraiment différente, même si au niveau temps de travail, nous y passons autant ou même plus de notre temps.

  10. Merci pour cet article tellement vrai !
    Et bravo pour votre travail! Un vrai plaisir pour les yeux.

  11. Merci pour toutes ces informations. Le dessin est ma passion et j'espère en arriver là un jour.

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